Comprendre la qualité de la relation des couples et la pratique contraceptive à Kumasi, au Ghana

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Date
2014
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Perspectives Internationales sur la Santé Sexuelle et Génésique,
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CONTEXTE: La connaissance, les attitudes et les pratiques relatives à l’usage de la contraception sont abondam ment documentées. Les aspects affectifs des relations susceptibles d’influencer la décision en matière de procréa tion sont cependant souvent omis. MÉTHODES: Les données de l’enquête 2010 sur la santé et la richesse des familles ont servi à la réalisation d’ana lyses de régression logistique bivariées et multinomiales, afin d’identifier les associations entre la qualité de la relation et la pratique contraceptive courante de 698 couples mariés ou en concubinage à Kumasi (Ghana). Les indicateurs de qualité de la relation se mesurent sur quatre échelles — engagement, confiance, communication constructive et communication destructive —, avec aussi une question de satisfaction au sein de la relation. La pratique contraceptive courante est répartie en trois catégories: aucune, méthode discrète (injectable, pilule, stérilet, implant et diaphragme) et méthode évidente (abstinence périodique, retrait, préservatif et spermicide). RÉSULTATS: La pratique contraceptive globale s’est révélée faible — avec 22% de femmes déclarant ne pratiquer aucune méthode au moment de l’enquête. En général, les répondants font état de hauts niveaux de qualité de la relation. Les cotes de satisfaction des femmes au sein de la relation présentent une association positive avec la pratique des méthodes évidentes plutôt que l’absence de pratique (rapport de risque relatif, 1,2). Côté masculin, les cotes de confiance sont associées positivement à la pratique des méthodes discrètes plutôt qu’à l‘absence de pratique (1,1) et celles de communication constructive le sont aux deux types de méthodes plutôt qu’à l’absence de pratique (1,1 chacun). CONCLUSIONS: La qualité de la relation des couples semble jouer un rôle important dans leur décision relative à la pratique contraceptive. Il convient d’en tenir compte dans les efforts de conception et de mise en œuvre des programmes et politiques de planification familiale.
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This article is published in Perspectives Internationales sur la Santé Sexuelle et Génésique, numéro spécial de 2014, pp. 24–33, doi: 10.1363/FR02414
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Perspectives Internationales sur la Santé Sexuelle et Génésique, numéro spécial de 2014, pp. 24–33, doi: 10.1363/FR02414
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